Sexe et cerveau...
Je vous ai dit que je vous parlerai du congrès sur " Vie sexuelle : des molécules aux comportement".
Parmi les conférences, il y avait celle de Catherine Vidal sur "Le cerveau a-t-il un sexe ?"
"À la lumière des connaissances actuelles en neurosciences, on serait tenté de croire que les vieux préjugés sur les différences biologiques entre les hommes et les femmes ont été balayés. Ce n'est manifestement pas le cas dans notre réalité quotidienne. Médias, magazines, ouvrages de vulgarisation prétendent que les femmes sont « naturellement. bavardes et incapables de lire une carte routière, tandis que les hommes sont naturellement bons en maths et compétitifs. Ces discours laissent croire que nos aptitudes, nos émotions, nos valeurs sont câblées dans des structures mentales immuables depuis les temps préhistoriques.
Cet ouvrage, qui s'adresse à un large public, replace le débat autour de la différence des sexes sur un terrain scientifique rigoureux. au-delà des idées reçues. L'enjeu est de comprendre le rôle de la biologie, mais aussi l'influence de l'environnement social et culturel dans la construction de nos Identités d'hommes et de femmes. Notre destin n'est pas inscrit dans notre cerveau !"
On apprend ainsi que des expériences montrent que des groupes d'hommes ou de femmes réussissent les activités dévolues à l'autre sexe avec l'apprentissage. Ainsi tout n'est pas perdu, Messieurs, vous arriverez à faire marcher l'aspirateur ou la machine à laver : ce n'est qu'une question d'apprentissage ! Il faut se lancer !
On découvre aussi qu'il n'y a aucune différence physique entre un cerveau d'homme et celui d'une femme. Si la fille fait moins d'études, c'est parce qu'elle n'est pas stimulée dans sa petite enfance ou qu'on accorde plus d'importance à son frère. Le poids de l'éducation, de la famille, de la société et de la religion empêche les filles de s'épanouir complètement. Et les mentalités ne sont pas près de changer puisque l'oppression intellectuelle des filles arrange beaucoup d'hommes. En effet, s'ils ne sont plus les plus forts que leur reste-t-il ?